L’école de percussions afro brésiliennes Zumbi Rei permet à chacun de venir essayer et apprendre les percussions afro brésiliennes et de découvrir
le répertoire bahianais

Cours Tous niveaux Adultes
mardi de 19h30 à 21h
Ecole Albert Camus Floirac
Débutant
mercredi de 19h30 à 21h
Ecole Marcel Sembat Bègles
Intermédiaire
jeudi de 18h45 à 20h15
Ecole Marcel Sembat Bègles
Groupe Zumbi Rei
jeudi de 20h30 à 22h
Ecole Marcel Sembat Bègles

Trois niveaux pour progresser à son rythme

Pourquoi choisir Zumbi rei ?
Instruments fournis
Cours en groupe
Apprentissage traditionnel
Pas de solfège requis
Les professeurs
Fabrice Lantoine s’occupe des cours pour les niveaux intermédiaires et avancés du jeudi. Il est directeur artistique du groupe Zumbi Rei.
Fernando Bonat s’occupe des cours débutants du vendredi et du cours tous publics à Floirac.
Une année à l’école de percu
Trois niveaux de pratique musicale sont proposés afin de s’adapter au rythme de chacun et à ses capacités d’apprentissage. Tous les instruments sont fournis, il est juste nécessaire de s’équiper de bouchons auditifs et de protection type genouillère en fonction de l’instrument joué. Les cours sont collectifs, ils n’utilisent pas de solfège, ils s’inspirent des méthodes utilisées au Brésil. Aucun niveau musical préalable n’est exigé pour la pratique des percussions afro brésiliennes.  Progressivement nous apprendrons le maniement et la technique des différents instruments du répertoire bahianais surdos fundos et dobras, caixas, repique, cloches, shekere, timbaus. Au cours de l’année, il pourra y avoir selon les opportunités au moins une ou plusieurs petites représentations à l’extérieur pour mettre en pratique dans le cadre d’un défilé, ou en statique, ce qui a été appris lors de l’année.
Les tarifs des cours
Nous demandons une adhésion annuelle à l’association Populart’s pour un montant de 35 euros. Pour les cours de percussions, une participation trimestrielle de 70 € est demandée ou de 55 € pour les personnes bénéficiaires de minimas sociaux, étudiants…
Projets pédagogiques personnalisés et parcours culturels
L’association Popul’arts peut mettre en place sur demande des projets pédagogiques de découverte ou d’approfondissement des percussions afro-brésiliennes. Chaque projet est personnalisé et s’adapte aux besoins de l’établissement et aux caractéristiques du public accueilli. Plusieurs ateliers ont été menés en partenariat avec le centre social de Saint-Médard en Jalles pour un public d’enfants et adultes donnant lieu à la participation d’habitants au carnaval de la commune en lien avec le groupe Zumbi Rei. En 2017, un projet création de spectacle a vu le jour avec des femmes en insertion sociale et professionnelle : ce projet a duré sur 6 mois et il a débouché sur la création d’un spectacle original mêlant percussions, chants et qui prend appui sur l’expression des femmes. En 2021, 2022 et pour la troisième année, nous avons accompagné plusieurs classes de CM1 et de CM2 dans le cadre d’un parcours culturel avec la ville de Floirac dans la découverte de la percussion afro-brésilienne. Nous avons monté une mini-batucada dont la finalité était de jouer un morceau pour le Carnaval.
les instruments de la batucada
L’Agogo
C’est un instrument d’origine africaine. C’est aussi un instrument de percussion idiophone constitué de plusieurs cloches en bois ou en métal, reliées entre elles et frappées au moyen d’une baguette. Son nom vient de akokô en langue nagô, qui désigne l’horloge ou le temps : un instrument qui sert initialement à marquer le tempo. On le retrouve au Brésil et partout où les esclaves africains ont été amenés. Il fait maintenant partie des instruments du style samba.
Le Chocalho
C’est un instrument à percussion portugais. C’est un idiophone secoué. Principalement utilisé au Brésil dans les bateria de samba. Son apparence et son style de jeu est différent selon les styles de samba joués au Brésil.
Le Xéquéré
On l’appelle aussi Agbe dans le nordeste / Pernambuco. C’est un instrument à percussion idiophone (dont le son est produit par le matériau de l’instrument lui-même, lors d’un impact produit soit par un accessoire extérieur (comme une baguette), soit par une autre partie de l’instrument (comme des graines sur un filet qui l’entoure). Il peut être secoué, frappé sur la main, utilisé en rotation, lancé et récupéré en rythme. C’est un instrument dont la sonorité, obtenue par secouement de graines ou de coquillages, est proche de celle des maracas. Elle se rapproche également de la sonorité du güiro, obtenue par raclement.
Le Timbal
(prononciation timbaou) C’est un instrument qui se joue à la main.  Il assure des accompagnements et des séquences rythmiques solistes. Le timbal se joue debout, généralement porté verticalement à l’aide d’une sangle mais dans le cas de concerts fixes, il peut être posé sur un pied. La technique de frappe à deux mains est proche de celle du djembé. Après avoir quasiment disparu, il a été remis au goût du jour par le groupe Timbalada et Carlinhos Brown dans les années 1990. 
Les Surdos
Le surdo est un tambour basse qui tient ses origines des grosses caisses de fanfare. Il est décliné en différents diamètres (différentes notes):
  • Les Marcations ou fundos (les plus gros et donc les plus graves) : elles assurent généralement la pulsation de l’orchestre, ce qui laisse une grande place à l’expression corporelle.
  • Les Doubles et Coupes (légèrement plus petits et plus aïgus) en brésilien dobra de um et dobra de dois: elles jouent la ligne mélodique et les variations rythmiques. La chorégraphie est un point important sur ces lignes d’instruments, même si elle est moins libre que sur les marcations.
Le Répinique
C’est l’instrument le plus aigu. A l’origine, en Samba (Rio), il se joue à une main et une baguette. Il a pour fonction de faire les appels et de jouer les claves. En Samba-Reggae, le répinique se joue à deux baguettes en plastique et enrichit la mélodie des surdos.
La Caixa
La Caixa est une caisse-claire brésilienne. Elle a un son clair, sec et très aigu. C’est un tambour bi-membranophone dont une seule peau sert de surface de frappe. L’autre peau accueille le timbre, caractéristique de l’instrument. C’est lui qui permet d’assurer un continuum rythmique qui lie tous les instruments de la bateria.